Physique/Chimie

Lâcher / suivi de ballon stratosphérique pédagogique le 28 Mai 2024

Par Vincent Didier, publié le mardi 28 mai 2024 14:17 - Mis à jour le mardi 28 mai 2024 14:43
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Depuis le début de ce projet pédagogique et scientifique en 2007, le ciel et l'espace ont pris l'habitude de s'inviter dans la Drôme au printemps.

Depuis le début de ce projet pédagogique et scientifique en 2007, le ciel et l'espace ont pris l'habitude de s'inviter dans la Drôme au printemps. Dans le cadre de l'opération « un ballon pour l'école », proposée par Planète-Sciences et le CNES, cinq établissements et associations partent une nouvelle fois à l'assaut de la stratosphère.

L'équipe rassemble des lycéens de 2nde (option Science et Laboratoire et BIA) du lycée Albert Triboulet de Romans-sur-Isère, des collégiens de 3e du collège de l’Europe de Bourg-de-Péage, des étudiants de BUT Informatique de l’IUT de Valence, des enseignants-chercheurs du laboratoire LCIS de Valence, ainsi que des membres du hackerspace valentinois L0AD.

A un ballon rempli d'hélium est fixée une nacelle (étudiée et fabriquée par les collégiens) contenant des capteurs (choisis et étudiés par les lycéens, réalisés par le L0AD) et un système embarqué autonome (prêté par le CNES) en charge de l'acquisition et de la transmission des mesures. Plus léger que l'air, le ballon monte, voyage au gré des vents, finit par éclater sous l'effet de la faible pression atmosphérique à une trentaine de kilomètres d'altitude, et la nacelle redescend freinée par un parachute. L'ensemble parcourt jusqu'à 150 km pour un vol d'une durée d'environ 3 heures pendant lesquelles la température extérieure flirte avec les -60°C.

Skylift (c'est le nom donné au ballon cette année) sera instrumenté à l'aide de capteurs de température, de luminosité, d'hygrométrie, de pression et de CO2, qui permettront aux lycéens de vérifier après le vol la cohérence des mesures avec les modèles physiques. La localisation du ballon sera assurée par un GPS embarqué. L'ensemble des informations sera transmis plusieurs fois par minute via un émetteur radio fourni par le CNES. La nacelle embarquera également plusieurs caméras fixes afin de ramener des vidéos du sol, de l'enveloppe du ballon (pour apprécier son augmentation de volume et filmer son éclatement) et de l'horizon (pour visualiser la rotondité de la terre). Un système auxiliaire, réalisé par le L0AD, permettra de doubler les mesures et le suivi. Des radio-amateurs de la région Rhône-Alpes, “chasseurs de ballons”, tripleront le suivi et se chargeront de la récupération de la nacelle.

Le suivi radio mis en place par Planète-sciences permettra aux étudiants, lycéens et collégiens, de suivre le vol en temps-réel et sur grand écran dans une salle de classe du lycée après l’envol, à l’aide de la chaine de réception Planète-Sciences/CNES. Les 2 autres balises pourront être suivies sur des sites Web dédié